jeudi 31 décembre 2015

Un timbre pour Angreviers

Les élèves de quatrième ont participé au concours de La Poste pour la création d'un timbre "Liberté, Egalité, Fraternité".
Ils ont choisi de s'exprimer sur la valeur de la fraternité, qui nous tient particulièrement à coeur à Notre Dame du Bon Accueil.
Voici le timbre qui a reçu le plus grand suffrage pour être ambassadeur de l'établissement:

Cliquer ici pour voir le diaporama des autres timbres créés par les élèves

Afin de récompenser leur investissement, le collège a lancé une souscription afin de faire éditer par La Poste, au nom de l'établissement, les quatre premiers timbres élus lors du vote (s'adresser à madame Douet pour plus de renseignements).



dimanche 20 décembre 2015

Ici et ailleurs: de la vie dans l'eau!

Pour répondre au concours d'affiche "Il y a de la vie dans l'eau, ici et ailleurs", dont les gagnants seront désignés lors de la journée mondiale de l'eau, le 22 mars 2016, les élèves de 5ème A ont utilisé la technique de la carte à gratter pour réinterpréter les paysages aquatiques d'ici, de là et d'ailleurs, sauvages ou domestiqués, du dessus ou du dessous, d'été ou d'hiver, d'eau douce ou de mer...

cliquer ici pour voir le diaporama des affiches créées par les élèves


De l'eau, partout?


 Voyage d'une goutte d'eau



samedi 19 décembre 2015

Les règles du jeu...

Cliquer ici pour voir le diaporama de la visite

Le 16 décembre 2015, les élèves de Notre Dame du Bon Accueil sont allés visiter l'exposition du Musée de Beaux Arts de Nantes, organisé à la HAB galerie, "Martin Barré et Bernard Piffaretti".
Au delà de la peinture abstraite géométrique, ces deux artistes ont en commun une démarche artistique originale: celle de créer leurs tableaux selon leurs propres règles du jeux, sous la forme d'un protocole qu'ils s'imposent à eux-mêmes.
Les élèves d'Angreviers, après s'être interrogés sur les œuvres qu'ils ont découvert à l'aide des médiateurs présents, ont pu faire l'expérience de certaines de ces règles dans l'atelier de dessin aménagé pour l'occasion.
Une bonne manière de se glisser dans la peau des artistes, histoire de mieux les comprendre!

Pour en savoir plus, regarder d'interview de Bernard Piffaretti ci dessous:



dimanche 6 décembre 2015

Angreviers dessine pour Paris

Au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre 2015, les élèves de quatrième ont eu à coeur de témoigner leur solidarité avec les victimes.
Comme tous les élèves du Collège Notre Dame du Bon Accueil, ils ont rédigé un petit mot ou réalisé un dessin déposé à la chapelle.
Mais ils ont également voulu aller plus loin: ils ont demandé à ce que la séquence d'arts plastiques sur le dessin de presse soit anticipée pour pouvoir débattre dès à présent sur ces évènements.

Cliquer ici pour voir les dessins de presse créés par les élèves

Voici un lien vers une page qui propose des documents et dessins qui permettent de mieux comprendre les évènements:

Cliquer ici pour ouvrir le lien

Voici le résultat des recherches que les élèves ont effectué sur internet: un diaporama commun de leurs dessinateurs de presse préférés et des dessins qu'ils ont choisi pour illustrer leurs sentiments concernant les attentats islamiques intégristes perpétrés en France en janvier et novembre 2015:

Diaporama des élèves

Pour en connaitre plus sur les dessinateurs de presse à travers le monde, voici un petit jeu de puzzle, proposé par Arté, dans le document interactif "Fini de rire".
Avis! Le premier élève à découvrir le dessin mystère recevra une surprise de la part de madame Douet!

mardi 24 novembre 2015

Keith Haring's message

Pour prolonger le cours, voici deux liens utiles à ceux qui veulent en savoir plus sur l'artiste et son oeuvre (site officiel de sa fondation, en anglais, mais il y a beaucoup d'images!)

Cliquer ici pour voir la vidéo"The message"


dimanche 1 novembre 2015

Where is Angoulème? Suite et fin...

Les résultats 2015 du concours scolaire de bande dessinée du festival d’Angoulême "A l'école de la BD" ont enfin été publiés sur le net! Les lauréats ont été choisis parmi plus de 6000 participations.

Cliquer ici pour voir les lauréats

samedi 31 octobre 2015

Et fiat lux (et la lumière fut)

Dans le cadre des activités du mercredi, les élèves du Collège notre Dame du Bon Accueil ont visité l'exposition "Ultra violet", galerie Fra Angelico, à la DDEC de Nantes. Un moment fabuleux, comme on aimerait en vivre plus souvent.

Diaporama de nos meilleures photos
Diaporama bêtisier



Merci à madame Bénalouane avec qui nous avons passé un superbe moment.



Magique...


Sauriez vous retrouver l'intrus?




Nosferatu serait il parmi nous?

samedi 12 septembre 2015

Comment les arts reflètent-ils les évolutions et les crises des XX et XXIème siècles?

Pour répondre à cette question les élèves de troisième de l'année scolaire 2014-2015 ont étudié les oeuvres suivantes en arts plastiques pour leur travail en histoire des arts.

Hommage et devoir de mémoire: 

Monument aux morts de Clisson. Georges Lusseau, 1927, peinture murale sous un portique

Article en lien sur ce blog:
Un monument aux morts pas comme les autres...

Témoignage métaphorique et allégorique:


©Raymond Depardon
Children playing at building the wall, west berlin, 1962.




Raymond Depardon/Magnum Photos GERMANY. Berlin. 

November 11th, 1989. A young man bridges the wall between East and West Berlin.Copyright Raymond Depardon




Contestation ironique:

Colombe. Banksy. 2005. Bethléem (Cis-Jordanie)

Articles en lien sur ce blog:

lundi 29 juin 2015

Les murs ont des oreilles: réalisation

Avec le soleil, il est enfin possible de commencer la peinture du mur qui sépare le terrain de basket des voisins.
Mais il ne suffit pas de peindre uniquement: préparer le support, respecter les temps de séchages et les consignes techniques, ce n'est pas si facile!
Il a même fallu s'y reprendre à de maintes reprises sur certaines zones...
D'autant plus que chacun travaillant selon son inspiration, il n'est pas si simple de respecter le projet final, qu'on oublie en cours de route, de coordonner son travail avec celui du voisin afin d'obtenir une certaine cohérence.
Surtout quand on est emporté par son enthousiasme et que ce qui compte finalement, c'est de bien s'amuser!

Diaporama des enduits sur le support
Diaporama de la préparation des pochoirs
Diaporama des peintures du bas
Diaporama des peintures du haut (pas d'élèves sur les échafaudages!)
Vidéo: l'avis des élèves sur le projet en cours

dimanche 21 juin 2015

Exposition Claude Viallat

Nouvelle visite à la chapelle de l'oratoire du Musée des Beaux Arts de Nantes, pour le plaisir des yeux. Claude Viallat propose une oeuvre colorée et ludique, qui fait référence aux vacances au bord de la mer. Ambiance de camping, de plage et de marina dans un lieux où la sérénité partage l'espace avec la joie et nous transporte dans un autre univers...
Cliquer ici pour en savoir plus sur l'artiste et ici pour voir la bande annonce de l'exposition
Diaporama de notre visite

Pour le goûter, rien ne vaut ensuite le jardin des plantes: nous sommes passé des bords de mer au joies bucoliques de la ferme... Pour voir les images cliquer ici!

dimanche 14 juin 2015

"70 million" de bonnes raisons pour admirer la beauté

 
70 Million by Hold Your Horses ! 
Ne pas hésiter à regarder en boucle!

mercredi 10 juin 2015

Tags, graffs: Art ou délinquance?

Pour faire suite aux discussions engagées dans le cadre du cours sur l'art du graff, utilisé en partie dans la peinture collective "les murs ont des oreilles", voici deux œuvres de Banksy, spéciales dédicaces pour monsieur Delhommeau, qui est chargé de nettoyer tags et graffiti au collège.





Il faut le rappeler, il existe une grande différence entre un tag (signature en graffiti), un graffiti (inscription clandestine ou illégale, sur un support qui n'est pas prévu à cet effet) et un graff (graffiti à caractère artistique).
Dans les trois cas, il s'agit d'une dégradation au yeux de la loi: celle de la propriété privée ou du bien collectif. Nul n'a le droit de peindre sur ce qui ne lui appartient pas!
Aimeriez vous retrouver votre scooter peint en rose bonbon pendant la nuit, le dessin d'une merde sur toit du voisin sous vos yeux tous les jours, ou le mur de votre maison couvert d'insultes? Bien sûr que non!
Oui, mais un beau graff, sur un mur abandonné? Ça parait cool...
Surtout s'il s'apparente à une vrai œuvre d'art, qu'il ne manque de respect à personne et tient compte de son environnement.
Sauf que pour un graff de ce type, le paysage urbain est pollué par mille tags et graffiti moches, qui parasitent les yeux et le cerveau, et qui n'ont même pas de message à faire passer!
Ce sont des millions d'euros dépensés en  nettoyage, qui seraient bien plus utiles à autre chose!
Alors comment réconcilier la liberté d'expression avec le respect de l'autre?

Cliquer ici pour voir la vidéo sur Rasko

Sicoer et Rasko: tous les deux hors la loi!

Tagueurs ou graffeurs?
Artistes ou délinquants?
Y a-t-il vraiment une différence entre les deux?
Quelles sont les limites?



Cliquer ici pour voir la vidéo sur Sicoer











Plutôt que la répression, certaines villes  proposent des espaces d'expression libre aux graffeurs. De même, de plus en plus, les graffeurs demandent aux propriétaires des autorisations pour intervenir à tel ou tel endroit.
Certains affirment que ces démarches dénaturent cet art, dont le caractère illégal, en plus de techniques particulières, induit rapidité et montée d'adrénaline.
C'est plutôt vrai, si on reste au niveau de sa définition, mais dans la réalité ceux qui se disent "vrai" graffeurs parce qu’ils refusent ce compromis, sont ceux qui donnent la priorité à leur plaisir de l'interdit,  plutôt qu'au résultat de leur intervention.
Les réels artistes graffeurs, quant à eux, font passer leur style ou leur message avant tout, et, selon les cas, interviennent sur les spots autorisés, ou dans l'endroit réellement approprié à leur propos, qu'il soit légal ou non.



 A Nantes, le "plan graff" a ainsi fait ses preuves: les graffeurs qui en respectent la charte peuvent exprimer leur talent  avec une grande liberté, sans être considérés comme délinquants. Le grand public porte un autre regard sur leur travail, les graffeurs deviennent plus respectueux de cette vision nouvelle, et même lorsqu'ils s'expriment ailleurs, ils tiennent compte de ce que cela impliquera pour les gens qui auront leur peinture sous les yeux.
Bref, ils agissent en artistes, engagés ou non, légalement ou non, mais en tout cas, acteurs d'une vie en société, où chacun respecte l'autre un peu plus.

Graff sous le Pont Tbilissi, quai Ferdinand Favre, Nantes, "capitale verte", 2013




vendredi 5 juin 2015

Where is Angoulème?

Voir la BD
Avec leur bande dessinée "Who's Gatsby", que certains élèves de quatrième A ont travaillé avec madame Richardeau en anglais et avec madame Douet en arts plastiques, le collège Notre Dame du Bon Accueil a participé au concours de bande dessinée d'Angoulème 2015.
S'ils n'ont pas gagné le premier prix, il leur a été cependant remis un titre de participation officiel, signé de grands noms du monde de la bande dessinée. Autographes à conserver!!







mardi 26 mai 2015

Banksy: de la colombe au bébé chat... partie 2

Février 2015. Banksy séjourne clandestinement à Gaza et intervient sur quatre murs de la ville. Il prolonge ainsi son action d'artiste de 2005 en Cisjordanie. (Voir sur ce blog: Banksy: de la colombe au bébé chat... partie1)
Il ne s'arrête cependant pas à une simple réalisation de peinture de rue, mais crée également une vidéo diffusée sur le net, intitulée "Make this the year YOU discover a new destination", à partir des images qu'il a ramené de son expédition.



Il a tourné cette fausse publicité d'agence de voyage pour sensibiliser encore plus l'opinion publique internationale sur la situation des habitants de Gaza, dans laquelle il témoigne avec humour de la réaction des gazaoui face à ses  peintures.



Petit chat. Banksy. 2015 Gaza
À un homme qui lui a demandé ce que cela signifiait, de peindre ainsi un bébé chat dans une zone dévastée, Banksy a répondu: «Je voulais attirer l'attention des gens sur la destruction de Gaza en postant des photos sur mon site internet - mais sur internet, les gens ne regarde que des photos de chatons.»
(Les vidéos les plus visionnées sur internet sont en effet celles qui mettent en scène des petits chats!)
Celui qu'il a tagué sur le mur d'une habitation, a lui au moins, trouvé une pelote de métal pour jouer, alors que les enfants, là bas, n'ont rien pour s'amuser (si ce n'est les tours de miradors, comme le suggère son second graphe), victimes de l'isolement de la bande de  Gaza.

L'embargo appliqué à cette région (“Gaza est souvent décrite comme ‘la plus grande prison à ciel ouvert du monde’ parce que personne ne peut y entrer ou en sortir. Mais ça paraît assez injuste pour les prisons – ces dernières n’ont pas l’électricité et l’eau courante coupées aléatoirement chaque jour”. Banksy) est décrit dans cette vidéo de manière si ironique que le  tragique de la situation interpelle la responsabilité de chacun, sans pour autant imposer un sentiment de culpabilité, qui serait contre productif.



"Si, dans un conflit entre ceux qui ont le pouvoir et ceux qui ne l’ont pas, nous nous en lavons les mains, nous sommes du côté de ceux qui ont le pouvoir – nous ne sommes pas neutres”.


Mais ce qui crée le buzz cependant, est encore une fois le destin des trois peintures qu'il a réalisé sur place. En se les appropriant, les habitants ont pu faire parler d'eux, à travers le questionnement sur le marché de l'art et la spéculation sur les oeuvres de street art.
Voici un exemple de relais médiatique:
Il s'agit d'un extrait de la chronique d'Antony Bellanger, du 1mai 2015, retranscrite sur le site de France Inter.

France Inter logo...
-"Eh bien, Banksy est passé par Gaza (il est même entré clandestinement en passant par les tunnels entre l’Egypte et la bande de Gaza) en février et il a laissé sur les murs détruits par l'opération israélienne d'août dernier trois fresques représentant un chaton avec un gros nœud rose, une déesse grecque en pleurs et des enfants jouant sur un manège.
Trois fresques, trois destins : la première, le gros chaton, a été peinte sur le mur de la maison détruite de la famille Shenbari qui raconte volontiers comment Banksy leur a poliment demandé s'il pouvait travailler sur leur mur.
Non seulement les Shenbari lui ont donné leur accord, mais toute la famille l'a entouré,  lui a apporté de l'eau et de la nourriture, lui a promis de ne pas prendre de photos de lui au travail. Chose promis chose due : M. Shenbari refuse de décrire l'artiste.
Je répète qu'il ne savait pas qui était Banksy, ni le cadeau ahurissant que l'artiste faisait à cette famille ruinée par la guerre. Mais le plus beau, c'est que M. Shenbari n'a jamais cherché à monnayer l'œuvre. Mais à la protéger !

-Comment ça, la protéger ?

-Il a décidé, avec ces enfants et son épouse de construire autour de sa fresque une sorte de cage grillagée pour empêcher les visiteurs de toucher l'œuvre avec un auvent contre les intempéries. Il veut en faire un musée pour que tout le monde puisse en profiter.


-Et les autres fresques ?

-La seconde, la déesse grecque en pleurs, a été peinte sur une porte de fer au milieu des décombres. Elle a connu un tout autre destin : un amateur d'art s'est vite aperçu de la valeur de l'œuvre. Il a acheté la porte pour rien et sans rien dire à son propriétaire.
Lorsque le propriétaire s'en rendu compte qu'il s'était fait avoir, il a porté plainte auprès des autorités du Hamas. Du coup, la police est passé, a récupéré la porte et l'affaire est aujourd'hui devant les tribunaux qui devront décider d'annuler ou non cette vente.

Quant à la 3ème fresque, les enfants jouant au manège, elle est située en pleine rue, sur le mur extérieur d'une maison habitée et tout le monde à Gaza en profite sans police, ni visite guidée. Une œuvre pour tous en fait, comme il se doit !

Trois œuvres et donc trois destins : la solidarité pour la 1ère, l'avidité pour la deuxième et le partage pour la 3ème. Banksy a donc suscité, en quelques coups de bombes à peinture, et à Gaza, l'éventail presque complet des sentiments humains ! Bravo l'artiste !"...




Manège. Banksy. 2015 Gaza




"Bomb damage", Banksy, 2015, Gaza city.


Encadrement de la porte emportée en lieu sûr par la police en attendant le procès





En jouant avec sa notoriété et la manière dont elle lui a été acquise (peintures vendues à des galeries et musées par des spéculateurs qui les ont arrachées à la rue, ce qui les dénature, mais a donné de la valeur marchande à son travail et à fait connaître Banksy dans le monde entier) l'artiste peut donner le l'ampleur aux messages qu'il véhicule, aussi bien sur la situation de Gaza, que sur l'art, à l'image de Niobée, qu'il a représenté sur cette porte qui ne va nulle part...